Après être montés par erreur au col de Cascagne et redescendus sur Laroque-de-Fa, nous trouvons enfin le chemin menant près du pas de Fious nous voici 16 au départ de cette rando tandis qu’un troupeau de chèvres passe près de nous broutant herbe et arbustes.
La bergère suit de près et confirme à André le sentier à prendre tandis que Miké lui propose d’aller à Trèbes vendre ses fromages le dimanche matin, ce qui semble intéresser la belle (avis aux amateurs), André devait alors rappeler ses troupes à l’ordre car la bergère était jolie et certains auraient étés tentés de déserter.
Nous voici donc sur le chemin de Borde Grande vite atteinte, grands bâtiments,
c’est une ancienne ferme rénovée appartenant au Conseil général de l’Aude. « Sur un domaine de 120 ha situé au cœur d’un environnement préservé, le massif des Hautes-Corbières, la ferme, au fond d’un vallon enchanteur, est entourée par la forêt méditerranéenne, elle a pour mission la promotion et le développement d’actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Elle accueille toute l’année des classes, des séjours de vacances, de lycéens et étudiants » qui peuvent ainsi côtoyer quelques canards, poules et chèvres.
Bref arrêt puis sentier à travers bois, mes ennuis commencent, une semelle se décolle de ma chaussure puis la 2ème et je ferai ainsi la montée au Milobre et les 10 km restants sur la « jante » (l’espèce de toile restante à heureusement bien tenu le coup et il n’y avait pas trop de cailloux).
Pour nous repérer seule une ligne électrique (pas sur carte) donne le cap à suivre.
Nous arrivons à la ferme Carcassès où un aimable Belge nous indique le sentier à suivre (derrière la Clio) car le balisage n’est pas toujours conforme avec le tracé sur la carte (une variante du GR a été créée).
Le Belge travaille sur un captage d’eau pour alimenter la ferme (forage de 134 m, et ce n’est pas une histoire !!!).
Nous traversons des bois puis une grande prairie d’où nous voyons le Milobre, plus haut, avant d’atteindre le col du Souleilla.
De là une piste ascendante contourne le petit massif et nous la quittons à la faveur d’une clairière montant droit à travers les bosquets.
Près du sommet la prairie s’installe puis une plaque de neige
et enfin le sommet à 908 m avec sa tour de guet contre les incendies mais aussi un vent violent.
Après la photo de groupe
et des différents points de vue (Canigou, Pérics, Roc Blanc, Alaric.....)
recherche d’un coin abrité trouvé un peu plus bas entre les arbustes sur la prairie ensoleillée.
Repas traditionnel avec ses friandises, gâteaux et bouteilles de vin, petite sieste
et c’est reparti pour rejoindre « à l’instinct » la piste plus bas
nous menant alors au refuge forestier du Serrat de Taupignes, jolie maisonnette en pierres et avec un intérieur confortablement meublé (table, bancs, cheminée...)
Nous repartons jusqu’à un carrefour de piste où nous comprenons la signification de ces lignes droites parallèles tracées sur les cartes, ce sont tout simplement des pistes présentées sous une autre forme.
Nous nous retrouvons sur le sentier du Tour de Pays et après vérification de la bonne direction nous le suivons jusqu’à la voiture par une piste agréable où la plante de mes pieds n’a pas trop à subir l’agressivité des cailloux.
A bientôt de vous retrouver
Armand
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